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5 points forts de la percée des chips “Made in Cameroon” dans les grandes surfaces

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  • JUN

    23

    Dans la sphère camerounaise, les crédos et slogans tels que “consommons local” ou encore “made in Cameroon” sont de plus en plus populaires. Ces revendications, portées par les associations de producteurs, les consommateurs et les pouvoirs publics, encouragent l’essor de produits et marques locales, qui tentent de se faire une place de choix dans les rayons des supermarchés. Dans cet article, nous présentons les 5 points forts de la percée des chips “Made in Cameroon” dans les grandes surfaces :

    1. Une plus grande visibilité de la chips “Made in Cameroon” au côté des marques internationales

    Au cours des dernières années, les enseignes de grande distribution se sont multipliées, offrant une vitrine aux produits locaux transformés, dont les chips. Carrefour, Casino, Super U, Spar, Domino et Bao, pour ne citer que ces grandes enseignes, ont réalisé une percée fulgurante dans la grande distribution camerounaise. Saisissant cette opportunité, les entrepreneurs camerounais dans la diversification de l’offre de produits fabriqués localement se sont attaqués à la chips travaillant à son entrée dans les grandes surfaces. Aujourd’hui elle est de plus en plus visible et offre une alternative savoureuse aux grandes marques internationales.

    2. Attractivité des produits et crédibilité accrue

    Les chips, proposées dans différentes saveurs et parfums, épicés ou salés, n’ont rien à envier aux produits importés. Leurs emballages, de plus en plus soignés, sont de véritables outils de communication, qui contribuent à augmenter l’attractivité de ces marchandises et à déclencher l’acte d’achat. Les jeunes entrepreneurs camerounais rivalisent ainsi avec les produits étrangers, et les chips “Made in Cameroon” se font une place de choix dans les rayons friandises gagnant en crédibilité.

    3. La diversification des saveurs

    Les chips, incontournables des apéritifs, sont disponibles en différentes saveurs, parfums et grammages, que ce soit à base de banane plantain, de pomme de terre ou de patate. Le marché camerounais compte une douzaine de marques concurrentes, offrant une profusion de choix aux consommateurs. Depuis l’artisanat, la production et la commercialisation des chips de plantain ont évolué vers leur modernisation.

    4. Une augmentation des revenus issus de la chips

    Les chips ont été, pendant longtemps, une source de revenus pour les ménages modestes. Jusque-là fabriquées et conditionnées de façon artisanale, elles connaissent un renouveau qui leur ouvre les portes des grandes enseignes et leur permet de s’exporter au-delà des frontières camerounaises. Elles ne sont plus seulement vendues en bordure de route, dans les agences de voyage, les gares, les péages et les bureaux administratifs, mais se sont invitées dans les soirées et cérémonies huppées multipliant ainsi les possibilités de revenus pour les producteurs et les distributeurs.

    5. Une alternative plus “écologique” aux produits importés

    La nature bio des chips “Made in Cameroon” séduit un grand nombre de consommateurs. Issues de la production locale, ces chips sont souvent qualifiées d’agroécologiques, car elles consomment peu d’engrais chimiques et de pesticides. Les productions s’insèrent dans des systèmes diversifiés, à l’opposé des monocultures plus fragiles aux maladies et nécessitant plus de traitements. Les chips “Made in Cameroon” sont ainsi plus proches de la nature.

    À l’exemple de la chips, les consommateurs sont disposés à accueillir de plus en plus de produits locaux pour concurrencer et substituer les marques étrangères sur nos tables et nos assiettes. Un renouveau à soutenir et à encourager.

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